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ZZ Montréal 2008

18 juin 2008

New York, Japan Style (Part Three)

    La journée du dimanche dans New York s'est résumée à un long temps libre, de 9h30 jusque 14h30. Nous e avons profité pour nous promener de nouveau dans la ville, principalement dans Time Square, ou nous avons faits nos derniers achats, et vu des magasins intéressants, comme le Hard Rock Café:

sous_sol_du_Hard_rock_caf_

ou le magasin Mm's:

Mm_s_Store_2_

ou encore Toy's R us:

Toy_s_R_us_Store_2_

    La 5ème rue, ce jour-là, était barrée,  pour cause de parade porto-ricaine, donc nous avons croisé toute la journée de gros hispaniques avec des drapeaux portoricains (je vous épargne les photos).  Après  une matinée plus remplie est fatigante qu'il n'y paraît, nous avons mangé dans un célèbre slow-food (si si avec moi, les fast food deviennent slow), celui avec le clown aux grandes chaussures. Puis nous reprîmes notre marche au soleil pour nous rendre à la bibliothèque pour tenter d'y voir le vrai Winnie l'ourson (l'ours en peluche qui a inspiré l'auteur), mais elle était malheureusement fermée. Nous avons donc rejoint le point de rendez-vous, dit au revoir à NYC, et reprit la route direction Montréal. Nous nous arrêtâmes  (bizarre le mot avec 2 accents circonflexes non?) pour le repas du soir dans un autre slow food, ou je fus confronté une dernière fois à la barrière de la langue ("What kind of dressing with your salad?"   "Quoi mais je veux pas l'habiller je veux la manger!!!").

    Après une courte escale à la boutique hors taxe juste avant la frontière, notre bus a fait la queue presque une heure à la douane, puis a avalé l'heure de trajet restant jusque Montréal, ou nous sommes arrivés bons derniers, y retrouvant Annabelle et Seb qui m'attendaient depuis presque 2h pour prendre un taxi.

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17 juin 2008

New York City, Japan Style (Part Two)

    Après un lever matinal (7h15) et un rapide petit déj à l'hôtel, nous reprîmes le bus direction Manhattan en ce début de matinée qui nous offrait toutes les promesses d'une journée caniculaire. Le bus nous fit faire le tout de l'île en passant dans les quartiers les plus célèbres: Soho, Harlem, passage le long de Central Park, le tout sous les commentaires de notre guide. Nous ne nous arrêtames qu'en deux ou trois occasions pour prendre quelques photos comme les bons petits japonais que nous sommes:

cath_drale_St_John_the_Divine

M_morial_Grant_3_

Chrysler_Building

    Après cette matinée bien remplie, le bus nous déposa dans Little Italy, pour un temps libre d'environ 2h30, qui devait nous permettre de nous restaurer et de visiter Little Italy ainsi que le quartier adjacent: Chinatown. Nous choisîmes un restaurant italien dans la rue principale de Little Italy, et, en plein milieu du repas, nous voyons passer dans la rue 2 personnes, dont une toute jaune, qui étaient manifestement français. C'est ainsi que nous retrouvâmes Annabelle et Seb.

Eh oui qui eut cru que New York était si petit! Ils nous quittèrent rapidement, et nous profitâmes de la fin du temps libre pour nous promener dans Chinatown en y faisant quelques achats.

    Le programme de l'après-midi était simple: visite de l'Empire State Building, puis "magazinage" (c'est comme du shopping, mais en québécois) sur la 5ème avenue. Après une attente relativement courte, grâce aux billets fournis par notre guide, et une fouille comme dans les aéroports, nous prîmes un ascenseur qui nous emmena au 80ème étage, puis montâmes les 6 étages restants à pied. La vue de là-haut est impressionnante, on domine tout Manhattan:

vue_de_la_rue_du_haut_de_ESB_2_

Manhattan_sud_depuis_l_ESB_2_

Manhattan_est_depuis_l_ESB

vue_de_l_ESB_3_

    Le retour sur terre fut rapide, et nous enchainâmes par une visite dans le plus grand magasin du monde, Macy's, puis nous nous rendîmes sur la célèbre 5ème avenue, lieu de la plupart des magasins célèbres de New York. Cela nous donna l'occasion de faire quelques emplettes, et de souffrir sous la canicule (sauf lorsque nous pénétrions dans un magasin, auquel cas nous souffrions de la clim' surdopée). Après avoir remonté toute l'avenue, nous longeâmes Central Park pour nous rapprocher du point de rendez-vous. Nous nous arrêtames dans un restaurant brésilien pour manger un barbecue avec viande à volonté, un peu cher certes, mais nécessaire après cette journée harassante.

    Le bus nous reprit pour nous emmener de nouveau faire un tour dans New York de nuit. Après Grand Central Station, la gare centrale de New York, nous nous rendîmes au Rockfeller Center, où nous retrouvâmes de nouveau Annabelle et Seb.

Rockfeller_Center

statue_pr_s_du_Rockfeller_Center

    Puis le bus nous posa dans Time Square, centre de l'activité nocturne new yorkaise, pour une descente de l'avenue à pied, le temps d'admirer toutes les lumières et les panneaux géants qui recouvrent les buildings alentours:

Time_Square_2_

Time_Square_7_

Time_Square_7_

    S'ensuivit le retour à l'hôtel puis un plongeon rapide dans la piscine, avant de remonter dans la chambre écrire les cartes postales, et enfin de trouver un sommeil réparateur après cette journée bien remplie...

16 juin 2008

New York City, Japan Style (Part One)

    Hop hop hop l'arrivée de l'été nous ayant distrait, nous avons laissé en friche le blog depuis un mois quasiment jour pour jour; il est grand temps de remédier à cela! Comme certains le savent déjà, nous  (comprenez dans le nous : Annabelle, Sébastien, Mathieu, Clément, Bastien, Fabien et moi-même) nous sommes offerts un week-end à New York le week end dernier. Pour ne pas rendre la reprise trop indigeste et le billet trop long, je vais raconter notre excursion en trois partie, la première narrant nos aventures du vendredi, la seconde s'occupant des visites du samedi, et la dernière traitant comme vous l'avez compris des péripéties du dimanche.

    Nous partîmes donc par un vendredi matin pluvieux de Montréal, comme cela était souvent le cas. La nuit fut courte et le réveil difficile, heureusement le taxi pour nous emmener au point de rendez-vous ne posa que peu de problème dans sa recherche. Nous (ici Annabelle, Seb et moi) arrivâmes au point de rendez-vous pile à l'heure, pour constater qu' Annabelle et Seb, qui ne s'étaient pas inscrits en même temps que nous ( = {ZZ} \ {Annabelle + Seb}), feraient le trajet dans un autre bus. Comme tous les bus étaient totalement indépendants, cela impliquait qu'ils ne feraient pas les mêmes visites au même moment, ne dormiraient pas dans le même hôtel, en gros on ne devait plus les revoir du week-end. On se retrouvait donc à 5 pour le reste de l'excursion.

 

    Au bout d'une heure de route à peine, nous arrivâmes à la frontière américaine. Le passage des douanes fut rapide, en tout cas bien plus rapide que les 4h de la semaine précédente d'après notre guide. Les douaniers prirent juste une photo et nos empreintes avant de nous laisser repartir. Le trajet ne fut marqué que par un court arrêt brunch dans un espèce de restau chinois en self service, 9$ pour manger à volonté. Nous arrivâmes en vue de Manhattan aux alentours de 13h, prîmes le tunnel Lincoln qui nous fit déboucher directement en plein coeur de la Grosse Pomme. Notre premier arrêt fut Central Park. Le bus nous déposa devant l'ancienne maison de John Lennon ici:


John_Lennon_house_1_




 

enfin derrière Mary Poppins:


John_Lennon_house_2_




 

    Le temps de prendre une rapide photo et nous entrons dans le parc pour une courte ballade de 40 minutes. La concentration était de mise pour ne pas perdre de vue notre guide et son drapeau jaune:


suivez_le_guide_





 

    Ce dernier était très cinéphile visiblement, et il s'arrêtait souvent pour nous dire " c'est ici dans le film « bla bla bla » que Machin embrasse Truc etc..." . Cette ballade nous a permis de voir de beaux paysages:


Central_Park_2_Central_Park_4_

pont__Central_Parkvue_de_Central_Park


 

    Après cette petite pause écologique, nous plongeâmes dans les excès du constructionnisme américain, en commençant par sa partie détruite: Ground Zero. Autant être franc y a pas grand chose à voir à part des grues et des engins de chantiers, ça doit sûrement être plus impressionnants quand on y a déjà vu à la même place les Twin Towers. Voici quand même quelques photos:


Ground_ZeroGround_Zero_3_



 

    L'étape suivante fut l'embarcadère. Nous y prîmes le bateau pour nous rendre à Stetton Island. Le but de tout ça était de passer devant la statue de la Liberté (il est maintenant interdit de débarquer sur Ellis Island, l'île de la statue). Le temps du trajet aller-retour nous suffit amplement pour prendre quelques photos de Manhattan qui s'éloignait:


NY_depuis_le_bateau


embarcad_re_2_

 

et bien sûr de la statue:


statue_de_la_Libert__2_


statue_de_la_Libert__4_


 

    De retour à Manhattan, nous nous sommes promenés dans le quartier des affaires sous la conduite de notre guide. Nous sommes tombés sur quelque chose qui m'a pas mal choqué, dans le sens ou jamais on verrait ça en Europe. Une des première église construite à Manhattan, a été classée monument historique:


petite__glise

 

sauf qu'ici ça n'a pas empêcher la construction d'un gros building juste à côté qui donne à tout ça un petit côté anachronique:


anachronique


 

    Nous continuâmes la visite par la célèbre statue du taureau de Wall Street:


taureau_de_Wall_Street

 

    Il est dit dans la légende que pour avoir de la chance en affaire, il suffisait de lui « toucher les sacoches » comme nous l'as expliqué si poétiquement notre guide. Bien sûr on ne s'en est pas privé (ici Fabien et Mathieu mais promis les autres photos suivront dès que je les aurai récupérées):


taureau_de_Wall_Street_Mathieu_et_Fabien_


 

    Nous finîmes par tomber sur la célèbre bourse de Wall Street, habillée du drapeau américain:


bourse_de_Wall_Street


 

    A l'angle de la rue était posté un militaire américain. Après une rapide discussion avec notre guide (« where are you from? »   « Canada »  « Sorry about that! » ) , il mit son casque sur la tête, sa kalachnikov en bandoulière,  et alluma un gros cigare pour prendre la pose devant les touristes indiscrets que nous sommes. Au beau milieu de la séance photo, une toute petite chinoise d'à peine 2 ou 3 ans, toute de rose vêtue, attirée par les flashs, vint se poster à côté de notre militaire, pour un résultat unique:


policeman_and_little_girl

policeman_and_little_girl_2_

 

    Le guide nous laissa finalement sur les quais, pour un quartier libre pendant lequel nous en avons profité pour nous restaurer et faire les premiers achats dans le centre comercial le plus proche. Puis nous reprîmes le bus pour une visite de nuit de New York, qui était plutôt une visite au soleil couchant. Nous traversâmes Brooklyn bridge (au son de « New York New York » de Sinatra(?) ), histoire d'avoir un beau pointe de vue pour quelques photos:


Brooklyn_bridge_and_Manhattan_bridge

NY_au_soleil_couchant_4_

 

    Pour finir, quelques mots sur l'hôtel auquel nous arrivâmes vers 22h. Il était plutôt très confortable, avec ses chambres à 2 lits 2 places, sa piscine et son jaccuzzi, que je n'ai testé que le lendemain soir. Pour l'heure il était grand temps de dormir...

16 mai 2008

Ayant enfin reçu ma carte d'assurance maladie, et

   Ayant enfin reçu ma carte d'assurance maladie, et ce, à peu près avec deux semaines de retard pour une obscure raison de postier aveugle que je ne relaterais pas ici, il était temps de refaire mon stock d'antihistaminiques (pour ceux qui connaissent pas, sachez vous juste que si j'en ai pas pendant deux jours c'est juste trop nul).

    C'est donc, aujourd'hui, en début d'après-midi vers 13h30 que je me dirige vers la clinique médicale Diamant 5552 Chemin de la Côte des Neiges. Une fois sorti du métro, je commence à compter les numéros avec entrain, 5360, 5370 ... 5480, 5550, 5560, il manque un truc, là. Finalement ça a l'air un peu plus compliqué que je pensais, ça doit être un truc à la Harry Potter. Histoire d'éviter de me taper la honte en public en m'encastrant dans un mur, je demande tout de même mon chemin à deux jeunes gens occupés à manger innocemment des sandwich (se méfier des gens qui mangent des sandwiches à l'avenir).

    En fait je ne vais pas rentrer dans les détails, je ne vais pas dire comment ces deux jeunes gens m'ont expliqué que c'était sur "Côte-des-Neiges" et pas sur "chemin de la Côte-des-Neiges", comment, suivant leurs indications, je me suis retrouvé sur le "chemin de la côte Sainte-Catherine" et comment j'ai failli me faire écraser un nombre incalculable de fois. Je ne raconterais pas le moment où je suis entré dans une pharmacie pour dire un truc du genre "Baaaaaahhhh! Chuis tout perdu! Aidez-mooooiiiii!", pour finalement obtenir l'information dans une autre clinique : "Nous on peut pas vous prendre en consultation si vous n'avez pas de médecin de famille. Vous devez aller à la clinique Diamant au 5885 chemin de la Côte-des-Neiges".

    Histoire de ne pas contredire le postulat voulant que je mette systématiquement une heure pour trouver mon chemin à Montréal, j'arrive donc à la clinique Diamant à 14h30, où je peux enfin voir un généraliste moyennant 45 minutes d'attente. Le moment tant attendu est arrivé, je vais pouvoir avoir mon ordonnance et mes médicaments gratos, joie! Mais en fait non. Après quelques recherches, le médecin m'explique que ce type de médicament est en vente libre (flûte, tout ça pour ça), donc pas d'ordonnance (ah?), donc pas de remboursement (oh?).

    Après avoir ravalé mes larmes j'arrive tout de même à me dire que bon, ce n'est pas si grave et qu'au moins je n'aurais pas trop de mal à m'en procurer, je remercie donc le sympathique docteur pour me diriger vers la pharmacie la plus proche et commencer à zigzaguer entre des rayons de produits pas franchement familiers. Jusqu'à tomber au rayon antihistaminiques, avec des boîtes tellement colorées que j'avais l'impression d'être en train d'hésiter entre la boîte de chocapics et celle de frosties.

    Je regarde donc un boîte, un peu au pif, Claritin, cool je connais, c'est bien, 30 comprimés, bien, ça va me faire un mois, prix : 30$, gasp. Il y a bien aussi la boîte d'Aérius en promo mais c'est encore plus cher.
Je me rabat donc sur une boîte d'Option+, constatant que ce médicament utilise la molécule que je consomme le plus couramment, 12 pour le prix de 10, c'est rentable.

    C'est donc à 15h30 et sous un soleil splendide que je rentre pas tout à fait bredouille mais pas loin, pour apprendre que oui on avait oublié de nous le dire mais tout le code qu'on a écrit depuis le début du stage doit être commenté en anglais (tous les commentaires à réécrire donc). Décidément, il y aura toujours des journées loose. Là dessus que je vous laisse pour aller faire un plouf libérateur dans un gros bassin rectangulaire, en espérant ne pas glisser dans une flaque avant...

10 mai 2008

5 mois c'est long!!

Bonjour à tous, et pardon pour ce silence prolongé de ma part, mais j'étais occupé à méditer sur une question métaphysique complexe. Voici la réponse qui s'est imposée à moi après de si durs efforts intellectuels:
5 MOIS C'EST LONG!!!!
Vous saviez, par exemple, que c'était exactement le temps qu'il fallait à la Terre pour parcourir les 5/12 d'un tour autour du Soleil?? Et je vous assure que ça en fait des kilomètres!! Vous saviez également que c'était le temps de correction moyen d'un partiel par un prof de l'ISIMA??? Je crois que ça situe bien la chose! Certaines personnes désespéreront en lisant ces lignes. Cependant, tout comme un jour arriveront vos notes de Système, un jour les 5 mois prendront fin, sournoisement, sans que vous vous en rendiez compte. Cela sera aussi rapide et soudain qu'une légère glissade sur le sol mouillé d'une piscine, qui vous met le cul par terre l'instant d'après sans que vous ayez compris ce qui vous arrive (pardon ça arrive comme un cheveu sur la soupe mais c'était pour faire une petite dédicace ;-) ). Et ce jour là, vous aurez la chance d'obtenir, au choix, une grosse bosse sur la tête, une note pitoyable, ou encore le droit de recommencer une nouvelle période de 5 mois (eh oui ça s'enchaîne vite ces trucs là). Mais bon là faut s'arranger pour passer la prochaine période pas n'importe où, par exemple à Clermont (en tout cas pas au Canada AAAAAAAAHHH ça y est je l'ai dit :(  )

Bref comme vous l'avez compris j'ai le mal du pays

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3 mai 2008

Aventure aquatique

    Encore un samedi tout gris à Montréal, pas bon signe pour l'équipe de hockey qui joue ce soir pour éviter son élimination des "series".
    C'est tout de même une bonne semaine puisqu'on a reçu notre paye du mois, nous sommes donc en mesure de vivre comme des princes, en achetant des filles et de la drogue. Plus sérieusement c'est soulageant parce qu'on commençait vraiment à racler le fond de nos comptes français.
    Pour fêter ça, Rudi et moi avons fait un petit passage à la piscine, histoire de se décrasser un peu les articulations. Et autant le dire tout de suite, la piscine, ça ne marche pas pareil au Québec qu'en France, par exemple pour les casiers, il y a qui fonctionnent à pièces, comme en France, mais ils sont dans l'entrée, genre bien dans le passage (on se change où là?), de plus ils gardent les pièces (pour ceux qui ont oublié de mettre un truc dedans au moment de le fermer c'est vraiment génial), nous décidons donc d'aller emprunter un cadenas au guichet.

cadenas_a_combinaison_circulaire

    Un dollar plus tard, nous essayons désespérément de nous en servir, jusqu'à recevoir l'aide d'un autre Français qui avait compris notre désarroi, qui met lui aussi un certain temps à en venir à bout.
    Autre problème : trouver une cabine pour se changer; en fait ça ne sert à rien de chercher, il n'y en a pas (!), du coup tout le monde se balade à poil, même les vilains pas beaux (sensibles du cœur, s'abstenir). Heureusement, ce n'était pas noir de monde et de plus, une fois changés, nous n'avons mis que dix minutes à trouver l'entrée de la piscine et n'avons pas fait trop de mauvaises rencontres.
    Une fois dans l'eau, tout est normal, nous pouvons donc faire nos 700 mètres dans de bonnes conditions, et comme à chaque fois, ça fait un bien fou.

    C'était tout pour aujourd'hui, maintenant je vais de ce pas m'adonner à une autre recherche non moins difficile : celle de cartes postales de Montréal qui ne font pas "gros touriste" mais plutôt "touriste". Il paraît que c'est assez ardu.

1 mai 2008

Gigantour 2008

   Cette information n'évoquera sans doute pas grand chose chez tout le monde mais cette année et comme depuis deux ans, l'illustre groupe de thrash metal Megadeth renouvelle sa tournée nord-américaine accompagné de quatre autres groupes hauts en couleurs : In Flames, Children of Bodom, High on Fire et Job for a Cowboy. Une affiche alléchante bien sûr, mais qui dit tournée nord-américaine dit tournée perdue d'avance pour les Européens, or, cette année, je me trouve justement au Canada, pays on-ne-peut-plus en Amérique du Nord.
   C'est pourquoi hier, sans hésiter, je me suis dirigé vers le centre Bell pour assister au passage à Montréal du Gigantour 2008, et je dois dire que je n'ai pas été déçu...

   Après avoir trouvé la salle sans problème grâce au plan que j'avais intelligemment oublié chez moi en partant, je me place en fin d'une queue de gens tout vêtus de noir avec des T-shirts de groupes au noms bizarre en me disant avoir trouvé. Quinze minutes plus tard on nous annonce avec un parfait accent québécois (ça, ça veut dire que je comprends, mais à la deuxième annonce) qu'il s'agit de l'entrée admission générale, c'est-à-dire dans la fosse, et que les personnes dotées de places numérotées sont invitées à se présenter à l'entrée principale. Après une minute d'hésitation, je prend la route vers ladite entrée principale (peu assuré devant ma capacité à rester sept heures debout en étant venu en solo), une fois mon siège trouvé (genre bien au fond à gauche), je décide que d'en trouver un mieux et je choisis le meilleur angle de vue possible sur la scène, en espérant que personne ne viendrait m'en chasser.

    Fraîchement équipé d'une bière locale (pas terrible d'ailleurs, je vous déconseille franchement la Molson Export, surtout quand elle dépasse les 3°C ), me voilà fin prêt pour la première partie du show.

   Job for a Cowboy fait son entrée sur scène, simple, efficace, assez puissant, ils lancent bien la soirée à mon goût, même s'il semble que tous les spectateurs ne sont pas encore arrivés. On peut remarquer que le groupe joue sur un tout petit bout de scène, en effet, il semble que le matos des cinq groupes consécutifs est déjà présent dès le début, et que celui-ci est retiré au fur et à mesure des concerts, couche par couche, d'avant en arrière, pratique mais cela ne laisse pas beaucoup d'espace à ceux qui ouvrent...

   Après quatre ou cinq titres plutôt énergique, le groupe fait place à High on Fire, déjà un peu plus connu et aussi un peu plus posé dans le public. L'ambiance devient plus sombre, ce groupe se prend déjà un peu plus au sérieux que le précédent, mais l'intensité au niveau public n'est rien à côté de ce qui va suivre.

   Fin de cette deuxième partie, personne ne m'a encore chassé de ma place et je reconnais la basse et les guitares de Children of Bodom, en train d'être mis en place. L'excitation monte, d'ailleurs, à en croire les T-shirt, une part importante du public a fait le voyage motivé en grande partie par la présence de ce groupe, c'est aussi mon cas. Les places assises cessent de l'être au moment ou la lumière commence tout juste à baisser... Tout ce que je peux dire, c'est que ça a parut court, très court. C'est là que j'ai tout de même pas mal regretté de ne pas être allé du côté de l'admission générale...

    Fin du passage de Children of Bodom (déjà?), arrivée de In Flames (après un petit temps de mise en place), on pourra se faire la réflexion que les Suédois sont beaucoup plus grands que les Finlandais, et qu'ils sont assez bons aussi, néanmoins, je connais un peu moins ce groupe que Bodom et Megadeth, et le contre-coup du manque de sommeil du week-end commence à se faire sentir... Malgré un Graveland très remarqué.

    Me voilà donc à piquer du nez entre deux concert pendant la mise en place de Megadeth, une dernière couche d'instruments et amplis divers est retirée et la scène ressemble vraiment à quelque chose, avec notamment une batterie grosse comme un semi-remorque. Le frisson qui monte du public commence à me réveiller et me voilà assez vite debout, frais et dispo, pressé de savoir enfin ce qui fait dire à beaucoup de gens que ce groupe (de moyenne d'âge 45 ans) est sans contestation possible, inoubliable sur scène...

   Le rideau tombe et le spectacle commence et, comment dire, les son est monstrueux, tout simplement, les guitares passent très, très bien, la voix aussi, et on se demande comment le bassiste fait pour jouer autant sur le bas des cordes, mais il n'a pas l'air de souffrir, au contraire, il a l'air tellement joyeux d'être là qu'on ne croirait pas qu'il est au milieu d'une tournée de plusieurs dizaines de lives similaires (49 ans le bonhomme). Mais ce qui frappe peut-être le plus c'est la batterie, le son est tellement puissant que l'on a l'impression d'être sur une grosse membrane en mouvement. J'ai toujours beaucoup aimé Megadeth, mais sans être vraiment un grand fan du groupe, et là je peux dire que j'ai bien compris le principe du gros son gras qui tache et des riffs qui scalpent même quand la chanson jouée est une ballade. Et au milieu de tout ça, Dave Mustaine (47 ans) avec sa grosse masse de cheveux, sa guitare, ses gros doigts et sa voix, et là on se dit que Metallica a bien fait de le virer, il y a 25 ans, parce que sinon on aurait peut-être pas eu Megadeth...

    La soirée se termine sur un show d'une intensité incroyable, où on aura pu voir Alexi Laiho (le leader de Children ...) ne pas se faire mal avec sa guitare (comme ça a pu arriver), un supporter des Flyers (l'équipe de hockey de Philadelphie, actuellement en série contre les Canadiens de Montréal) se faire huer par la salle entière (la classe), et tout plein d'autres choses encore, mais je ne vais pas rentrer dans les détails.

    En sortant, j'ai encore pu (à tort) compter sur mon sens de l'orientation pour trouver une station de métro, mais j'ai du me rendre compte que la connexion "gros building" -> "lieu important" -> "station de métro" n'est pas tellement valable à Montréal, j'ai donc fini par demander mon chemin à un autochtone pour finir par entrer dans une rame remplie aux trois quarts de gens qui avait clairement l'air de sortir d'un concert de métal.

   A moitié sourd en sortant, je trouvait le silence plutôt bruyant en me couchant, mais je me tâte déjà pour Iron Maiden, au même endroit, en juin...

PS: Quelques photos (pas par moi) ici .

29 avril 2008

Quelques nouvelles

Après vous avoir tenus en haleine (au moins) pendant 6 longs jours, il est temps de vous conter la suite de nos aventures québécoises. Je vais principalement me concentrer sur le week-end qui vient de s'achever, week-end particulièrement chargé puisque je suis même sorti de l'appart' dimanche après-midi. Comme je ne fais pas les choses à moitié, je suis allé jusqu'à prendre le métro, tout ça pour me rendre chez Clément et Mathieu, éminents personnages qui reviendront de manières récurrentes dans nos aventures. En l'occurence, j'y suis allé pour répéter avec mon guitariste préféré (enfin le seul, on peut pas dire que Ninja soit un guitariste^^), histoire de commencer à vous préparer un bon petit concert de rentrée. Vous comprendrez donc que je n'ai personnellement pas trouvé le temps de mettre à jour ce blog...
Et le samedi me direz-vous? Eh bien j'ai eu des choses à faire bien plus importantes que de partir en vadrouille dans Montreal, ou même (même!!) que de vous tenir informés de nos pérégrinations!!
Seb, lui, a apparemment vécu un samedi soir beaucoup plus animé. Il est allé dans un bar (nommé "le quai des brumes" je crois), avec Adèle (la copine à Shinkan, suivez un peu!!!) et d'autres gens. Il a trouvé le moyen de se faire inviter à un after chez un québécois rencontré le soir même. Il est finalement rentré à 7h le lendemain (pardonnez-moi mais je n'ai pas connaissance de plus de détail, voyez avec le principal intéressé si vous le désirez).
Et Manu dans tout ça?? Bizarrement il n'a pas accompagné Seb' samedi soir, et je le soupçonne personnellement de fomenter un coup d'état visant à se faire proclamer Grand Vizir de l'Etat Québecois...

Bon vous vous apercevez que, malgré tous mes efforts et toute ma bonne volonté, je galère pour vous faire croire que notre vie ici est passionnante. Cependant nous avons été brimé ce mois-ci par certaines restrictions financières. Nous étions en effet obligés de survivre avec les maigres réserves emportées dans nos valises. Et comme le pouvoir d'achat d'un français au Canada n'est tout de même pas aussi important que le pouvoir d'achat d'un français en ... disons...euh... en Chine (pays pris complètement au hasard^^), eh bien les sorties sont un petit peu passées à la trappe pour l'instant. Heureusement, à partir de jeudi, notre bourse du GERAD nous permettra de mener grand train.

Ou du moins on ne pourra plus se servir de cette excuse pour ne pas sortir.

23 avril 2008

About the TV

Vous le savez tous, le moment privilégié qui permet à toute famille canadienne de se retrouver a lieu le soir lorsque la joyeuse assemblée se tourne vers le petit écran pour assouvir sa passion du hockey (mais non je ne caricature pas...). Nous faisant un devoir de nous mettre au plus vite aux coutumes locales, nous nous sommes empressés de trouver une chaîne retransmettant les exploits de ces robocops des temps modernes (le tir laser en moins).

Le problème est que notre télé à nous a une forte tendance à voir la vie en violet. Je m'explique. Ba en fait non y a rien à expliquer, sinon que plus on va vers le bas de l'écran, plus tout est violet! Alors bon tous les soirs on regarde les blancs contre les violets, c'est un peu monotone. Ca se complique lorsqu'ils passent les résumés des autres matchs: il nous faut bien 2 ou 3 minutes avant de voir que les équipes ont changé. Mais il y a pire! Entre les matchs, il y a de la pub! Cela occasionne quelques moments de doute sur le légendaire bon goût québécois: "oh elle a l'air pas mal cette voiture, c'est dommage la couleur est pourrie"...Ah non c'est la télé. Une autre pub a attiré notre attention: elle met en scène un cube censé être orange (pourquoi pas?), sauf que chez nous le cube se transforme en une magnifique oeuvre d'art (cubiste) offrant un "superbe" dégradé du orange vers le violet. Et la madame qui lui parle dans la pub n'a pas l'air de trouver ça moche.

Bref, je me suis remis à la lecture.

19 avril 2008

Une semaine déjà...

Assiégés par la pression très pressurisante que nous subissons de tous côtés, nous avons décidé de céder et de créer enfin ce blog, relatant notre vie à Montréal entre aujourd'hui et le 15 septembre 2008.

Alors que s'est il passé de trépidant en une semaine de vie à Montréal? Nous avons découvert plein de nouvelles choses (le "waow" québécois, le slender shaper, la margarine blanche, les oeufs blancs, les poires aquatiques ("Non Manu, c'est marqué 'asiatiques' ", "Ah oui ok."), l'infrarouge électrique et tout plein d'expressions rigolotes (on en mettra plein, promis).

Voici un petit récit détaillé (ou pas) de notre semaine (vous noterez ici un subtil changement de style dû à un changement de rédacteur). Tout d'abord, le Grand Départ eu lieu par un beau début d'après-midi à Orly. Nous y avons retrouvé nos collègues, Mathieu et Bastien, ainsi que Clément, mais aussi Adèle (copine de Shinkan pour les non-initiés), qui devaient tous partager cette franche rigolade que serait ces 8h de vol avec pour mettre les jambes autant de place que lorsque vous essayez de vous glisser dans un ascenseur avec Tanguy...
Heureusement, l'équipage était là pour détendre l'atmosphère au décollage: "passons maintenant à la présentation des masques à oxygène....fffhh ffff fffffhhh ffffff   Luke, je suis ton père" ou à l'atterrissage: "l'avion vient de se poser à l'aéroport Pierre Trudeau en douceur, pour une fois. Nous espérons que vous avez passé un agréable voyage en notre compagnie, malgré les hôtesses". Le vol en lui-mêmê s'est bien déroulé, mes chers coloc ayant très bien compris le principe du 'bière et vin à volonté'. L'arrivée s'est faite sous la pluie avec une température hivernale; bienvenue au Québec!! S'ensuivit la longue attente pour satisfaire aux formalités administratives nécessaires à notre entrée dans le pays, dont je passe les détails par manque d'intérêt pour la chose. Nous nous séparâmes ensuite de nos compagnons de voyage pour chacun regagner notre appartement. Le notre possède trois grandes chambres avec des lits 2 places, mais n'as pas de salon. Je pense que des photos ne vont pas tarder à vous apporter plus de détail (je ne m'occuperai certainement pas de cette partie car l'upload de photo, c'est comme le C++, j'y comprends rien...). La fin de journée fut éprouvante, nous allâmes en course et Seb nous prépara le premier d'une longue liste de bon repas: un bon rôti de boeuf avec des patates, qui a fait bien plaisir à des gens qui n'avaient pas dormi depuis presque 24h...

Le week end fut consacré à la récupération des heures de sommeil manquantes; ça fait bizarre de faire la grasse mat' et de se réveiller à 8h30...Il a même neigé le dimanche quasiment toute la journée!!

Le lundi, branle-bas de combat, mission: trouver le GERAD!! Premier objectif, attendre nos collègues, qui avaient déjà effectué une reconnaissance, à la sortie du métro. Bon déjà là c'était raté, ils sont arrivés en retard, à cause de Mathieu dont la carte de métro ne passait pas (oui il faut pas plier la bande magnétique). Du coup nous on était déjà parti, de peur d'être en retard, vers HEC Montreal. On va à l'accueil pour demander ou se trouve le GERAD, et un brave garçon (québécois à en juger par son accent), nous répond "c'est au 4ème". Le problème c'est qu'il avait pas précisé que c'était au 4ème, mais pas de ce bâtiment. Donc après avoir tourné 10 bonnes minutes au 4àme étage, on tombe sur une gentille madame qui nous que non c'est pas du tout là, c'est plus haut sur le campus. Muni de cette précieuse (et précise) information, nous allons plus haut sur le campus, et nous sommes irrémédiablement attiré par un bâtiment imposant avec en son centre une grande tour type Big Ben. Nous entrons et demandons encore une fois à l'accueil: "c'est dans le bâtiment de polytechnique, numéro 12". Ils nous donnent un plan et c'est reparti. Nous contournons le gros bâtiment et entrons dans le bâtiment 11, qui précède immédiatement le n°12. Bien sûr nous nous perdons en essayant de sortir par la sortie de secours (qui dès qu'on pousse la porte, fait un gros BIIIIIIIIIP à réveiller les morts). Finalement, nous étions tellement perdu que nous ne nous sommes pas aperçu que nous étions entré dans le bâtiment 12 par un souterrain. Nous consultons alors le plan du bâtiment (l'accueil était fermé^^), et là, perplexes, nous constatons que y a pas de GERAD...
Un brave homme, voyant notre désarroi, nous demande ce qu'on cherche. "le GERAAAAAAAAAAD" (par pitié). "Mais c'est pas du tout ici, c'est dans le bâtiment 20, de l'autre côté..." Avec notre plan, nous trouvons sans difficulté ledit bâtiment (preuve que en fait quand on nous donne les bonnes informations, on est pas si nuls...). Et là MIRACLE: "GERAD:4ème étage" Wouhouuuuuuuuu.

Bilan de la matinée: les Québécois sont sympas, mais ils savent pas ou est le GERAD.

Au GERAD, ils nous ont expliqué qu'ils nous laissaient 2 jours pour régler les problèmes administratifs. La première réunion avec les maîtres de stage était prévu pour le mercredi en début d'aprèm. Nous avons donc profité de notre après-midi pour...ne rien faire! Nous sommes allé à la banque pour tenter d'ouvrir un compte, mais on ne pouvait pas à cette horaire, il nous fallu revenir le mercredi matin.

Le mardi, nous sommes allé à la RAMQ, en gros la Sécu québécoise. A cette occasion, nous nous sommes retrouvés pour la première fois au centre ville, au milieu des buildings, nous promettant d'y revenir dès que nous aurons un peu plus de temps.

Le mercredi matin donc, nous sommes allé à la banque. Tout s'est bien pasé à part quelques petits problèmes de noms: c'est la première fois qu'on pense que "Stein" c'est un prénom!!! Ensuite nous nous sommes retrouvé à 5 dans un tout petit bureau pendant une heure ou 2 gentilles madames (dont une stagiaire) nous ont expliqué comment marchait le système bancaire canadien (ne vous inquiétez pas, je vous épargne les détails).
L'aprèm, début du stage: réunion avec nos 3 maîtres de stages, dont un, Pierre Hansen, a écrit en gros la moitié des papiers sur le sujet qui allait nous occuper. Il nous a donc présenté le sujet, qui va s'articuler comme suit (je fais ça rapidement pour ne pas faire fuire les non-initiés): il s'agit d'optimiser la séparation d'un ensemble de points en un nombre de classes défini. 2 d'entre nous vont travailler sur l'archtecture du programme, tandis que les 3 autres vont se concentrer sur 3 critères d'optimisation différents.

A ce stade, vous vous dites: "ba dis donc ils sortent pas beaucoup quand même!!" Certes. Mais nous étions encore sous le coup du décalage horaire. Le jeudi soir, nous fûmes invité par des voisins pour regarder un match de hockey, qui est ici une véritable religion. Les pauvres Montrealais ont perdu 5-1. Mais on a fait la connaissance de 3 gars sympas, 2 français et un québécois à fond dans le hockey "ALLER PATZINE MON GARS PATZINE" . 'Patzine' étant la version québécoise de 'Patine'. Avec la même règle linguistique, mon prénom se prononce 'Rudzi'. C'est triste. Arrêtez de tout casser mon nom et mon prénom s'il vous plaît!

Un petit détail qui m'avait échappé: le midi, au GEARD, ils jouent au tarot. On s'est vite mis à cette habitude: on apportre notre repas de midi et on joue de 12h à 13h30. Par contre ils jouent un peu n'importe comment, disons qu'ils sont un peu tête brûlée, du coup ils comprenaient pas que je ne prenais que quand j'avais une chance raisonnable de la faire...

Vendredi est passé vite, on a travaillé, et on s'est couché, encore un peu fatigué mais en se promettant de sortir ce week end.

Pardons pour la longuer de ce billet inaugural, mais il nous fallait bien raconter le début de notre aventure Montréalaise...j'espère que vous êtes quand même arrivé au bout!

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